Van Gogh à Paris, repérages
« Qu’est-ce qu’un repérage ? C’est peut-être cela : traîner dans un bistrot…, laisser circuler ses pensées. » (André S. Labarthe)
La caméra réinvestit les lieux qu’arpentait Van Gogh à Montmartre, mais entre aussi au musée Van Gogh à Amsterdam. Dans cet espace qui « ressemble à un aéroport », Labarthe imagine une incroyable rencontre : celle de Vincent Van Gogh et d’Antonin Artaud.
Les textes d’Artaud sont lus par Alain Cuny.
Artaud-Cité, atrocités
« À qui fera-t-on croire qu’Antonin Artaud est né en 1896, quand lui-même déclare à Jacques Rivière en 1924 : “Je puis dire, moi, vraiment, que je ne suis pas au monde, et ce n’est une simple attitude d’esprit” ? À qui fera-t-on croire qu’Antonin Artaud n’est pas né plutôt ce 13 janvier 1947 quand, devant une assemblée médusée, il s’accouche lui-même, en direct, sur la scène du théâtre du Vieux Colombier, 14 mois avant la date de sa mort administrative ? Alors ? Antonin Artaud serait-il mort avant d’être né ? C’est une hypothèse qui irrigue, en toute absence de preuve, le film que vous allez voir. Bienvenue dans la crypte. »
(André S. Labarthe)
Programme
Projection des films d’André S. Labarthe :
Van Gogh à Paris, repérages, France, 1988, couleur, 19 min
Artaud-Cité, atrocités, France, 2000, couleur, 47 min
En présence d’Hervé Gauville, écrivain et critique d’art, auteur de L’Attrait de Vincent Van Gogh (vendredi 16 novembre à 17h)