Séance spéciale en partenariat avec l’association Braquage
Philippe Cote a commencé à faire des films à la fin des années 1990, dans son appartement parisien. Puis en extérieur, s’approchant du monde en saisissant alors des matières organiques. Puis au loin, lors de voyages qui l’amenèrent dans des contrées plus éloignées. Lors des séances de Braquage, depuis son origine en 2000, nous avons souvent présenté les films de Philippe Cote, en sa présence, en Super 8. Son cinéma a enrichi notre regard, tout comme le sien fut nourri par les films des autres, ainsi que par son attention au monde qu’il aimait observer. Depuis sa disparition en 2016, ses visions d’arpenteur persistent comme celles d’un aventurier du cinéma à la fois sensible, généreux et radical.
Projections en Super 8 et 16 mm, en collaboration avec la Cinémathèque française
L’Angle du monde
de Philippe Cote
00h29min, France, 2006
Ensemble d’impressions ressenties lors de différents séjours sur les îles d’Ouessant, de Sein et de Molène.
« L’angle du monde participe de mon désir de diriger la caméra vers des paysages, des espaces, des gens, de se laisser surprendre et étonner par ce qui se présente. »
Film hommage à Michael Powell, Robert Flaherty et Jean Epstein.
Le Chemin des glaces
de Philippe Cote
00h20min, France, 2013
À pied, en bateau et en train, le film nous emmène de la ville de New York vers les espaces enneigés et glacés, plus loin en direction du Nord, dans une progression vers le blanc.
Ganesh
de Philippe Cote
00h15min, France, 2015
Chaque année, la communauté tamoule originaire d’Inde du sud et du Sri Lanka se réunit pour fêter le Dieu Ganesh. Il y a plus de dix ans, à cette occasion, je réalisais mes premières pellicules Super 8… J’ai longtemps laissé de côté ces images espérant un jour les compléter, ce qui fut fait plusieurs années après, par deux séjours d’un mois en Inde. (Philippe Cote)
Fragments d’un voyage au Laos
de Philippe Cote
00h07min, France, 2008
Des scènes ordinaires : un marché au Sud Laos… Agencements d’instantanés bruts. L’alternance du noir et blanc et de la couleur rend propice des apparitions : chaque cadre offre à voir les gestes, les démarches, les regards, tout en mêlant le proche et le lointain. Une géométrie lumineuse du plan, qui se partage, en tout sens.