Projection

Lettres de Stalingrad

Appartient au cycle : Lettres d'un temps de guerre

Un soldat allemand lance un engin explosif
photo de "Lettres de Stalingrad"
Infos

Le 13/11/2014
à 20h00

Cinéma 2

Centre Pompidou
Place Georges-Pompidou
75004 Paris

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Ressources jointes :

Plein tarif 5 € / Tarif réduit 3 €

Entrée payante

Plein tarif : 6 euros
Tarif réduit : 4 euros
Gratuit sur présentation du Laissez-passer du Centre Pompidou

Contacts

Conception et organisation
Florence Verdeille
florence.verdeille@bpi.fr
01.44.78.44.52

Communication
contact.communication@bpi.fr

llustration de lettres, écrites de Stalingrad, par des soldats allemands à leur famille à la veille de la défaite ; jugées par trop pessimistes par la censure du quartier général, elle n’ont jamais été distribuées ; retrouvées après la guerre, certaines d’entre elles ont été éditées.
L’illustration de ce thème a été réalisée à partir d’archives filmées, allemandes et russes, et de photos tirées de “Signal” (revue allemande de propagande diffusée dans les pays occupés par l’Allemagne).
Il y a, entre autres, la lettre du soldat détraqué par la peur, qui pleure la nuit car il a pulvérisé deux chars russes et tué deux soldats ; celle d’un fils de pasteur, qui dans ce chaos, cherche Dieu ; celle du soldat qui se préoccupe de savoir si, à la maison, l’oncle a posé les bourrelets aux fenêtres et si l’on trouve encore du vrai café ; dans cette mosaïque de sentiments exprimés, variant selon les individus, on retrouve un facteur commun : le sentiment de mourir pour rien.
Nous avons illustré ces lettres dans le but d’aller au-delà de l’histoire-bataille et de démythifier la notion d’héroïsme lié à la guerre.

Programme

Projection du film Lettres de Stalingrad, de Jacqueline Veuve, 1972, 30’

Précédé des films :
Adieu la vie, adieu l’amour, d’Herta Alvarez-Hernaez, 1988, 15’
Le film est construit à partir de la correspondance adressée par un soldat du Midi de la France, Petit Lucien, à une jeune fille, Henriette, entre Mars 1917 et Mai 1919. Au fil de ces cartes postales, on voit évoluer :
La relation du soldat à la guerre, depuis les récits de ses premiers exploits plein de forfanterie, jusqu’à son dégoût de la médaille militaire qu’il vient de recevoir en 1919,
La relation d’un jeune homme à une jeune femme depuis le sourire fantasmatique de la jeune fille traversant la nuit des tranchées jusqu’aux projets très concrets de mariage et de vie commune au village.
Entre les lignes, de Claude Guilmain, 2008, 33’
Hommage aux combattants canadiens de la Première Guerre mondiale, ce film fait la chronique du conflit à travers les mots de six participants. Entre les lignes des correspondances intimes adressées à des proches, on devine l’innommable, toute cette horreur censurée par la guerre et la pudeur. Le film présente des extraits d’époque, des photos, des passages manuscrits de lettres et du journal de bord. La mise en scène redonne à ces artefacts vieux de quatre-vingt-dix ans une dimension humaine et insuffle à ces images anonymes une vie et une intensité qui nous font vivre ce conflit de l’intérieur. “Entre les lignes”, ce sont bien sûr les lignes de ces lettres, de ce journal de bord. Mais ce sont aussi les lignes ennemies, entre lesquelles s’allongent ces tranchées où patauge, souffre et se bat, solitaire et solidaire, le soldat.

 

Mois du film documentaire
Retrouvez le programme complet sur le site
http://www.moisdudoc.com

Publié le 02/10/2014 - CC BY-SA 4.0