Le temps d’un match les gestes s’accélèrent, se fragmentent, se ralentissent. Le temps se dilate au gré de la vision des cinéastes. Ceux-ci détournent la commande pour développer leur singulière perception d’un événement, de la vitesse et du mouvement, adaptant leur écriture aux contraintes du temps présent.
L'enfer marche au gaz
de Martin Bureau
00h08min, Canada, 2015, français
À l’autodrome de Saint-Félicien, l’effervescence est à son comble à mesure que les cylindrées brûlent la piste.
Ski de fond
de Roger Rochat
00h06min, Canada, 1970, sans dialogue
Le temps d’une course, quatre fondistes sillonnent la montagne à vive allure.
Half-half-three-quarters-full
de Martin Duckworth
00h08min, Canada, 1970, sans dialogue
L’équipe d’aviron de l’Université de Colombie britannique est tout entière tendue vers la ligne d’arrivée.
Sabre et fleuret
de George Kaczender
00h07min, Canada, 1968, français
Impressions du championnat mondial d’escrime Montréal 1967.
9 minutes
de Jacques Bobet, Thomas Vámos
00h09min, Canada, 1967, sans dialogue
En moins de 9 minutes pour respirer, les deux lutteurs s’affrontent dans le grand cercle d’érable.
Volleyball
de Denys Arcand
00h10min, Canada, 1966, français
À Montréal, les équipes soviétiques affronte les équipes américaines, mais le cinéma diffracte le réel en mille morceaux.
Étude en 21 points
de Jacques Bobet
00h11min, Canada, 1968, anglais, English-speaker friendly
Une table, deux joueurs, et un écran à géométrie variable qui démultiplie l’action, le temps précis du match.