Projection

L’alphabet de Bruly Bouabré / La langue ne ment pas
Mois du film documentaire 2015

Appartient au cycle : Nurith Aviv, filiations, langues, lieux

image du film La langue ne ment pas de Stan Neumann
La langue ne ment pas, de Stan Neumann
Infos

Le 14/11/2015
à 17h00

Petite salle

Centre Pompidou
Place Georges-Pompidou
75004 Paris

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Plein tarif 5 € / Tarif réduit 3 €

Entrée payante 



Plein tarif : 4€

Tarif réduit : 2 €

Gratuit sur présentation du laissez-passer du Centre Pompidou

Contacts

Conception et organisation

Florence Verdeille

Service Cinéma de la Bpi

01 44 78 44 52

florence.verdeille@bpi.fr





Communication

contact.communication@bpi.fr

 

Présentation : Stan Neumann et Nurith Aviv

Programme

L’alphabet de Bruly Bouabré, de Nurith Aviv, France/Allemagne, 2004, 17′
Frédéric Bruly Bouabré et sa famille habitent en côte d’ivoire, ils font partie de l’ethnie des bétés dont la langue qui en porte le nom est jusqu’aux années 50, exclusivement orale.
L’artiste ivoirien va se donner la mission de cristalliser cette langue sous la forme d’un alphabet écrit, donc transmissible. Cet alphabet est créé d’après 400 mots monosyllabiques traduits plastiquement sous forme de pictogrammes. La combinaison de ces pictogrammes forme une écriture utilisée par quelques initiés. Tourné en Côte d’Ivoire le film de Nurith Aviv suit cet artiste, ce «  Révélateur » comme il se fait appeler, dans la création et l’enseignement d’une nouvelle forme de langage. Son ami Théodore Monod qui a suivit et diffusé son travail en France est également présent par les extraits de conversations épistolaires qu’il a échangé avec Bruly pendant l’établissement de son alphabet.

La langue ne ment pas, de Stan Neumann, France, 2004, 72′
De l’arrivée d’Hitler au pouvoir en 1933 à la capitulation allemande en 1945, le professeur Victor Klemperer tient un journal secret dans lequel il raconte la vie quotidienne d’un juif allemand sous le Troisième Reich. Le même journal lui sert aussi de carnet de notes pour une grande étude qu’il rêve d’écrire s’il parvient à survivre. Le sujet en est la langue nazie, cette nouvelle langue que tout le monde parle, Goebbels comme l’homme de la rue, les fonctionnaires de la Gestapo comme les juifs eux-mêmes, qui reprennent sans s’en rendre compte la langue de leurs bourreaux. Résister à la tyrannie de cette langue empoisonnée devient pour Klemperer plus important que la survie elle-même.

 

Publié le 04/09/2015 - CC BY-SA 4.0