Le 9 janvier 2017, il y aura un an que Blackstar, l’ultime opus de David Bowie, sera sorti, deux jours avant la mort de l’artiste.
Album superbe mais sans concessions, Blackstar s’inscrit dans la lignée des grandes aventures de l’artiste dont « Heroes » (1977) est un des points culminants.
“Heroes” (et l’ensemble de la trilogie) montre un Bowie sans apprêt, expérimentant une pop ouverte, radicale (si on peut se risquer au paradoxe de “pop radicale”), violemment contrastive (avec son télescopage d’influences soul, kraut, cabaret et ambient).
Ultra-moderne en son temps, il est devenu la référence centrale du nouveau romantisme et de la new wave des années 80.
Pour son créateur, “Heroes” marque l’apogée d’une décennie prolifique, avant que deux derniers essais ambitieux (Lodger) et ambigus (Scary Monsters) marquent le début d’une décennie où, de son propre aveu, Bowie sera partout … sauf dans ses disques.
L’avenir montre qu’à intervalles réguliers (1995-1997 ; 2013-2015)
“Heroes” est revenu hanter son auteur – l’incitant à s’engager de nouveau dans l’inattendu.
Réécoutons ce disque ensemble, ce qui l’a inspiré, ce qu’il a inspiré (la ^pop moderne).
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