Exploration d'une photo de Cecilia Mangini prise en 1956 à Rutigliano dans les Pouilles : révélation d'un paysage de visages qui fait honneur à la dignité du Peuple./Une évocation des borgate de Rome, ces quartiers qui naissent de l'expansion et des mutations urbaines. Des jeunes gens s'énervent, traînent, s'agitent, rapinent, jouent ; Pasolini signe le commentaire de ce film directement inspiré de son roman Les Ragazzi (1955)./Variation sur le peuple des faubourgs de la capitale, avec là aussi un commentaire signé par Pasolini. L'été romain donne lieu aux jeux, aux rires et aux chants ; le montage et les cadrages composent une chorégraphie gracieuse, mais l'éclatante beauté n'entame pas le regard profondément politique de Mangini./Portrait plein d'affection où Mangini saisit les jours de Maria, paysanne au caractère impétueux, qui dirige une ferme avec une grande poigne et un lien profond, ancestral avec la terre et les traditions du mezzogiorno./Un rite moderne né après la Seconde Guerre mondiale mais inspiré de liturgies archaïques : le culte de la vierge au Sanctuaire de l'amour divin à une quinzaine de kilomètres de Rome. Sans commentaire et structuré par le musique avant-gardiste d'Egisto Macchi, ce film fut longtemps invisible. Il a été retrouvé en 2013./Mangini filme, en insistant sur l'expressivité et la dramaturgie des visages, un rituel chanté par les « professionnelles du sacré » du village de Martano dans les Pouilles. Le commentaire de Pasolini se fonde sur des poèmes populaires et des chants à l'origine en griko, dialecte dérivé du grec./Une analyse de la condition féminine en Italie, sous ses aspects économiques, sociaux, psychologiques, domestiques, mis en tension avec les modèles fabriqués par l'industrie culturelle. Un film de combat qui n'empêche en rien la très grande sensibilité du regard.
Visages
de Paolo Pisanelli, Cecilia Mangini, Cecilia Mangini
00h05min, Italie, 2019
Exploration d’une photo de Cecilia Mangini prise en 1956 à Rutigliano dans les Pouilles : révélation d’un paysage de visages qui fait honneur à la dignité du Peuple.
Étrangers à la ville
de Cecilia Mangini
00h11min, Italie, 1958
Une évocation des borgate de Rome, ces quartiers qui naissent de l’expansion et des mutations urbaines. Des jeunes gens s’énervent, traînent, s’agitent, rapinent, jouent ; Pasolini signe le commentaire de ce film directement inspiré de son roman Les Ragazzi (1955).
Le Chant des marécages
de Cecilia Mangini
00h10min, Italie, 1961
Variation sur le peuple des faubourgs de la capitale, avec là aussi un commentaire signé par Pasolini. L’été romain donne lieu aux jeux, aux rires et aux chants ; le montage et les cadrages composent une chorégraphie gracieuse, mais l’éclatante beauté n’entame pas le regard profondément politique de Mangini.
Maria et les jours
de Cecilia Mangini
00h10min, Italie, 1959
Portrait plein d’affection où Mangini saisit les jours de Maria, paysanne au caractère impétueux, qui dirige une ferme avec une grande poigne et un lien profond, ancestral avec la terre et les traditions du mezzogiorno.
Amour divin
de Cecilia Mangini
00h11min, Italie, 1961
Un rite moderne né après la Seconde Guerre mondiale mais inspiré de liturgies archaïques : le culte de la vierge au Sanctuaire de l’amour divin à une quinzaine de kilomètres de Rome. Sans commentaire et structuré par le musique avant-gardiste d’Egisto Macchi, ce film fut longtemps invisible. Il a été retrouvé en 2013.
Stendali (Suonano ancora)
de Cecilia Mangini
00h11min, Italie, 1965, italien, sous-titres français
Mangini filme, en insistant sur l’expressivité et la dramaturgie des visages, un rituel chanté par les « professionnelles du sacré » du village de Martano dans les Pouilles. Le commentaire de Pasolini se fonde sur des poèmes populaires et des chants à l’origine en griko, dialecte dérivé du grec.
Êtres femmes
de Cecilia Mangini
00h28min, Italie, 1965, italien, sous-titres français
Une analyse de la condition féminine en Italie, sous ses aspects économiques, sociaux, psychologiques, domestiques, mis en tension avec les modèles fabriqués par l’industrie culturelle. Un film de combat qui n’empêche en rien la très grande sensibilité du regard.