Big in China, Georges and the Vision Machines
Séance inaugurale du colloque La subjectivité à l’ère du post-cinéma

Durant plus de dix ans, Georges, un Français à Changsha (Chine continentale) produit plus de 2000 vidéos. Commençant par des vidéos de farces et attrapes, son style évolue vers une approche plus énergique et plus directe. Tags : ordinateurs, robots, médias sociaux, surveillance, liberté d’expression, justice sociale, environnement, culture, architecture, économie, nationalisme, racisme. Il finit par avoir des ennuis avec les autorités et se fait expulser de Chine.

Big in China – Séance inaugurale du colloque “La subjectivité à l’ère du post-cinéma”

Le colloque « Remodeler nos interactions numériques : la subjectivité à l’ère du post-cinéma » (Columbia University, Universités Paris 1 et Paris 8) souhaite questionner des enjeux esthétiques, psychiques et politiques de la transformation rapide des technologies et des plateformes numériques, en examinant différentes formes d’expérimentations artistiques à l’ère du « post-cinéma » (celle des reconfigurations du médium cinématographique à l’époque des médias connectés). Il s’intéresse aux films composés d’images et de textes circulant sur les réseaux sociaux, autrement dit, aux pratiques vernaculaires au XXIe siècle et à leurs réemplois. En ouverture, la projection de Big in China (2020), qui dresse le double portrait d’un Youtubeur français et d’une société sous contrôle, offre l’occasion de découvrir le dernier film du cinéaste canadien Dominic Gagnon (pionnier du found-footage à l’ère des médias sociaux) et d’ouvrir un débat sur les divers modes de réappropriation des contenus trouvés en ligne.

En partenariat avec l’Université Paris 1 Panthéon Sorbonne et avec le soutien d’Alliance Programme

En présence de Dominic Gagnon, Alice Lenay, Judith Michalet