Rencontre avec Arafat Sadallah, philosophe, collaborateur artistique de la plateforme siwa
Programme
Allenby passage, de Nurith Aviv, Israël, 2001, 5′
Une promenade en forme de plan séquence dans la rue Allenby. La caméra rase les murs, s’attarde chez quelques commerçants, elle nous offre un aperçu fragmenté d’un moment de vie dans cette petite rue de Tel Aviv, au gré des façades, des vitrines, des bribes de conversations, des sons de la rue.
Langue sacrée, langue parlée, de Nurith Aviv, France/Israël, 2008, 73′
Pour ce deuxième volet de sa trilogie sur la langue hébraïque, treize écrivains, poètes ou artistes israéliens parlent de leur relation à l’hébreu, ou plutôt « aux hébreux », ils en évoquent les différences et les ressemblances, les tensions et les rapprochements. L’hébreu ancestral, l’hébreu sacré, liturgique, la langue « paternelle », celle du Père, du Très-Haut, incarnée dans les textes sacrés s’oppose, pour Roy Greenwald à la langue maternelle qui est l’hébreu parlé, celui du quotidien. Langue sacrée, langue parlée, évoque dès son titre une binarité de la langue d’Israël, le sacré et le profane, le religieux et le laïque, l’ancestral et le moderne, l’écrit et le parlé, le poétique et le politique, et Nurith Aviv nous montre, à travers ses treize portraits, comment toutes ces contradictions de l’hébreu s’entrelacent et cœxistent.