Ici, c’est la “salle de consommation à moindre risque”, la salle de shoot, qui a ouvert en octobre 2016 dans un bâtiment de l’hôpital Lariboisière, à Paris. C’est un lieu dont le film ne sort pas. Un plan ou deux suffisent à désigner l’extérieur, pour rappeler l’hostilité des riverains – un panneau “Non à la salle de shoot” ficelé à une fenêtre. Le lieu est blanc, un lieu effacé pour en laisser voir un autre, sans contours et bâti seulement par les mots auxquels Cécile Dumas et Édie Laconi donnent libre cours : celui de la défonce comme maison, comme pays, de ceux qui sont à la rue et à qui la salle offre repos, soins et considération.
Ici, c’est la “salle de consommation à moindre risque”, la salle de shoot, qui a ouvert en octobre 2016 dans un bâtiment de l’hôpital Lariboisière, à Paris. C’est un lieu dont le film ne sort pas. Un plan ou deux suffisent à désigner l’extérieur, pour rappeler l’hostilité des riverains – un panneau “Non à la salle de shoot” ficelé à une fenêtre. Le lieu est blanc, un lieu effacé pour en laisser voir un autre, sans contours et bâti seulement par les mots auxquels Cécile Dumas et Édie Laconi donnent libre cours : celui de la défonce comme maison, comme pays, de ceux qui sont à la rue et à qui la salle offre repos, soins et considération.