La réaffirmation des fondamentaux de l’existence face aux mécanismes de l’exploitation capitaliste se trouve au cœur de la lutte anticoloniale actuelle militant pour des transformations socio-politiques à grande échelle. Dans certaines régions telles que le nord de la Syrie et la Colombie, les femmes revendiquent l’accès à la terre et un lien à la nature renouvelé et exempt d’intermédiaire. L’autodéfense, l’écoféminisme, la propriété terrienne, le ressourcement, la résistance au contrôle étatique, l’autonomie, la collectivité, les luttes indigènes, la protection des graines et les droits agraires représentent la base commune de ces femmes qui résistent aux activités extractives.
Les deux premiers volets de Who is Afraid of Ideology ? (2017 pour la première partie, 2019 pour la deuxième) sont construits autour d’entretiens que l’artiste a réalisés avec des membres du Mouvement autonome des femmes kurdes dans le Kurdistan iraquien, à Jinwar, une communauté exclusivement féminine dans le nord de la Syrie. L’œuvre s’intéresse aux possibilités d’une pratique politique basée sur une existence au contact de la nature tout en poursuivant la lutte armée. Tandis qu’elle réalisait ces films, Arsanios a organisé différentes réunions avec des agricultrices et des féministes écologistes d’origines syrienne, libanaise, colombienne, mexicaine, indienne, polonaise, danoise et grecque, afin de partager les savoir-faire entre les différentes coopératives et communautés.
La troisième partie se base sur les intenses entretiens et séquences filmés en partie dans le sud du Tolima, en Colombie, et se concentre sur la guerre systématique et incessante que les multinationales livrent à l’élément le plus petit et le plus essentiel de la vie : la graine. Le dernier film de la trilogie oppose l’histoire violente du meurtre et de l’épuration à celle des protectrices des graines.
La réaffirmation des fondamentaux de l’existence face aux mécanismes de l’exploitation capitaliste se trouve au cœur de la lutte anticoloniale actuelle militant pour des transformations socio-politiques à grande échelle. Dans certaines régions telles que le nord de la Syrie et la Colombie, les femmes revendiquent l’accès à la terre et un lien à la nature renouvelé et exempt d’intermédiaire. L’autodéfense, l’écoféminisme, la propriété terrienne, le ressourcement, la résistance au contrôle étatique, l’autonomie, la collectivité, les luttes indigènes, la protection des graines et les droits agraires représentent la base commune de ces femmes qui résistent aux activités extractives.
Les deux premiers volets de Who is Afraid of Ideology ? (2017 pour la première partie, 2019 pour la deuxième) sont construits autour d’entretiens que l’artiste a réalisés avec des membres du Mouvement autonome des femmes kurdes dans le Kurdistan iraquien, à Jinwar, une communauté exclusivement féminine dans le nord de la Syrie. L’œuvre s’intéresse aux possibilités d’une pratique politique basée sur une existence au contact de la nature tout en poursuivant la lutte armée. Tandis qu’elle réalisait ces films, Arsanios a organisé différentes réunions avec des agricultrices et des féministes écologistes d’origines syrienne, libanaise, colombienne, mexicaine, indienne, polonaise, danoise et grecque, afin de partager les savoir-faire entre les différentes coopératives et communautés.
La troisième partie se base sur les intenses entretiens et séquences filmés en partie dans le sud du Tolima, en Colombie, et se concentre sur la guerre systématique et incessante que les multinationales livrent à l’élément le plus petit et le plus essentiel de la vie : la graine. Le dernier film de la trilogie oppose l’histoire violente du meurtre et de l’épuration à celle des protectrices des graines.
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